20 au 22 juin 2025

Fin juin, nous avons accueilli des rameuses et rameurs du club « Léo Lagrange Nantes Aviron » sur la durée d’un week-end. Nous avons profité des longues journées du solstice d’été pour quitter Arzal dès le vendredi soir via l’écluse de 20h. Le mouillage du soir face à Tréhiguier est l’occasion pour les plus motivés de prendre un premier bain dans le courant de la marée montante.

Samedi matin, nous prenons la direction de Hoëdic. L’équipage découvre Mélité sous voile, qui file à près de 9 nœuds dans un vent modéré de 12-13 nœuds. Le mouillage au nord de l’île est vite atteint pour une pause baignade / déjeuner. Le tour de l’île de Houat est au programme de l’après-midi. Une brise de 25 nœuds nous « cueille » au sud de l’île alors que nous naviguons au près serré. Avec la vitesse de Mélité, le vent apparent dépasse les 30 nœuds. Le plan de voilure est rapidement réduit : Le génois d’abord, enroulé de 30% puis la grand-voile avec le premier ris. Le passage du Beniguet est rapidement négocié, suivi d’une descente vent portant de la côte nord de Houat pour aller mouiller dans la grande rade à l’est de l’île. C’est un bon abri avec ce vent d’ouest qui se maintient à 20-25 nœuds jusqu’en milieu de nuit. Nous sommes environ 200 bateaux devant cette belle plage.

Le point d’orgue du week-end est au menu du soir : La dégustation du kig ar farz cuisiné par Carole et Benoit. C’est un moment qui restera dans les annales de Mélité.

Nous quittons Houat dimanche matin direction Suscinio sous code 0. Le vent nous abandonne rapidement et nous poursuivons au moteur. C’est l’occasion idéale pour un petit cours de pilotage :

· Lecture de la carte marine

· Repérer sur la carte les éléments que nous observons autour de nous

· Tracer une route avec la règle de Cras ou le rapporteur breton

· Relever des distances avec le compas à pointe sèche

· Faire un point avec le compas de relèvement

Une petite pause bien méritée devant le château de Suscinio nous permet de déjeuner au calme.

L’après-midi, nous faisons route retour vers l’estuaire de la Vilaine avec le grand spi. L’équipage découvre l’utilisation de la chaussette et les empannages avec un spi asymétrique.

Puis nous remontons la Vilaine au moteur, à marée basse, ce qui permet de bien visualiser comment le courant creuse le chenal sur le côté extérieur des méandres et pourquoi des bateaux s’échouent régulièrement à marée haute lorsqu’ils tentent de « couper au plus court ».

Nous concluons le week-end avec le rituel de l’écluse.