1er au 7 septembre : Amsterdam à Roscoff

Nouveau changement d'équipage : Frédéric et Anouk nous quittent, Isabelle, Valérie, Jean-Marc et David nous rejoignent. Nous quittons la Mer du Nord pour la Manche, que nous traversons 2 fois dans des conditions plutôt rudes.

1/6/20252 min read

Le vent s'est bien calmé lorsque nous quittons la marina d'Ijmuiden. Nous hissons rapidement le spi léger en direction de Zeebrugge. Après une bonne nuit de repos, nous reprenons la mer en direction de Dunkerque. Le vent a tourné au nord-ouest, nous somme au près à 8 nœuds sur un bord quasi direct. Au large d'Ostende, la police maritime Belge s'invite à bord pour un contrôle des papiers du bateau, des gilets de sauvetage et des fusées. Le radeau de survie, particularité française, ne les intéresse pas. Tout est en ordre, bien qu'ils n'apprécient pas l'inscription en abrégé du port d'attache du bateau. Nous agrémentons notre escale dunkerquoise d'un bon dîner dans un sympathique estaminet à Malo-les-Bains. Pour la suite, la météo s'annonce un peu plus musclée avec une mer agitée, du vent secteur Ouest-sud-ouest 20 à 25 nœuds, devenant variable en force et direction pour s'établir au secteur nord 20 à 30 nœuds. Nous quittons Dunkerque effectivement avec du vent et une mer de face. Nous décidons de traverser vers les côtes anglaises qui offrent plus de possibilités d'abris avec les conditions annoncées. Cela permettra également un atterrissage sur Cherbourg avec un angle de vent plus favorable. Rapidement, le mal de mer s'invite à bord et nous relâchons à Douvres pour attendre une accalmie qui arrivera dans la nuit. Départ au petit matin le long des côtes anglaises au moteur, puis sous spi, puis au près, puis moteur à nouveau avant de repartir sous voile le soir venu, au niveau de Brighton pour traverser vers Cherbourg. Le vent monte progressivement et nous devons réaliser plusieurs empannages lorsque nous croisons "l'autoroute" des cargos alors que la mer devient très agitée. Arrivée à Cherbourg au lever du jour pour un repos bien mérité.

Pour la suite, avant de reprendre notre route vers l'ouest, nous comptions faire escale dans les Anglo-normandes et les Îles Chausey. Mais une méchante dépression orageuse est annoncée sur la zone avec des rafales à 50 nœuds. Nous partons directement vers Roscoff. Dans l'après-midi, un groupe de dauphins nous accompagne un long moment. On ne se lasse jamais de ce spectacle. Nous enchainons avec une nouvelle nuit en mer pendant laquelle notre système électrique donne de sérieux signes de faiblesse. Bien que nous avancions très bien à la voile, nous sommes contraints de garder un moteur en route pour avoir de l'électricité.